Comment j’en suis arrivé là

Chronologie, Périodes…
Les tournants thématiques et stylistiques de mon œuvre

Jeune Enfance, période instinctive, projection des images frappant la mémoire visuelle
crucifixions

Adolescence, la recherche du ressemblant, copie minutieuse, études d’art et d’anatomie, fascination par l’hyperréalisme et les préraphaélites
les pendus, les doigts et les membres coupés

Les 18-20 ans, les expositions :
le corps acéphales, les ventres, les animaux « musculaires »

Les 24-39 ans, le travail, l’enseignement :
bijoux, médailles, petite sculptures les luminaires, l’ameublement métallique et le couteaux.
   

Les 40 ans… le retour à l’art, la panique stylistique, la foulé imaginative, la reconstruction d’une ligne évolutive, les réflexions pour une démarche artistique organique :
personnages divers, les télé-visions, épaves et charogne, les frigos…
   

Seulement aujourd’hui, après de décennies de production, l’évolution de ma carrière m’amène à reconstruire et à définir ce qui a caractérisé mon œuvre. L’onirisme présumé qu’ont perçois dans mes œuvres est, en vérité, le feed-back des stimulations audiovisuelles externes et des émotions relatives perçues. Ces « impressions » qu’ils soient produites de la réalité, comme l’univers physique qui me côtoie, ou qu’ils soient artificieuses, virtuelles : comme les émissions radiotélévisées, le cinéma, la presse… les éléments se transposent dans l’ œuvre avec un symbolisme hermétique qui, lui, cache, sous une esthétique agréablement insoucieuse, la tragédie humaine. Ce contraste entre la signification du sujet et l’effet global de la composition, qui souvent caractérise mes œuvres, réfléchit ma position critique avers notre style de vie et la diffusion massive d’informations qui banalise la tragédie et, en revanche, traite de façon spectaculaire les sujets le plus banales.

Avec mon langage pictural je retrace la forte tendance des mœurs actuels qui basent la réussite sociale sur l’ostentation matérielle masquant fréquemment mesquinerie et malveillance. Cette « Hypocrisie iconique », au début produite inconsciemment et sporadiquement, est maintenant part intégrante de ma démarche artistique.

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