Ancien professeur de Métiers d’Art, à « Istituto Statale d’Arte » de Udine (Italie), dans les spécialités des Arts des métaux : Joaillerie, Orfèvrerie, Dinanderie, Art de la médaille, Ferronnerie d’art… il réside stablement en France depuis 2003 où il œuvre comme plasticien et il expose.
Fidèle à sa vocation d’enseignant, il publie régulièrement sur le site internet www.proca.fr et sur sa chaîne YouTube des pensées, des considérations sur l’art et des vidéos traitant principalement de l’art de l’estampe en creux dite « taille douce ».
Sa démarche ne se contente pas d’être esthétique, artistique et conceptuelle, Proca élabore, et applique à ses œuvres, des techniques orientée vers un impact plus écologique pour la planète et au même temps moins toxique pour l’artiste.
Comme est normal, j’ai commencé à dessiner étant enfant, les sensations que je ressens quand j’œuvre, maintenant, sont restées essentiellement les mêmes : apaisement, réconfort, sécurité.
D’une part, le dessin était fuir la réalité pour trouver refuge dans mon imaginaire, de l’autre, mon but était de transformer la réalité en « exposant » le fruit de mon imagination autour de moi, dans l’espace de vie, entourant mes proches et moi dans un monde pas forcement meilleur, mais à mon goût.
Les mécanismes de ma création restent les mêmes, le but est le même : transformer l’espace existant pour réaliser une nouvelle vie, future et passée, avec des nouveaux repères. Les « scènes » et les êtres que j’illustre, les objets que je réalise, sont les représentations d’un réel personnel, intime : je crée une nouvelle généalogie avec des nouveaux ancêtres, des nouveaux souvenirs, une nouvelle religion superstitieuse, des illustres personnages jamais nés, des autels avec des dieux désuets, j’accroche les image d’animaux improbables, mon cabinet de curiosités possède des ossements… d’arbre ou de cailloux. Mais tout fait partie du passé, rien ne bouge, rien n’est vivant, il s’agit de souvenirs, des simulacres et de « photos » prises dans un moment qui n’existe pas.
Au même temps, et inévitablement, la réalité me traverse et me laisse des traces plus ou moins profondes dont je me débarrasse souvent dans mes œuvres, rendant ainsi mes « fantaisies incroyables » plus plausibles, vraisemblables… croyables.
J’aimerais bien voir quelques unes de vos gravures taille douce.
Bonsoir Hélène,
vous pouvez voir deux exemple ici : http://www.proca.fr/2018/11/15/mes-oeuvres-exposees-en-italie/
(faite « clic droit » sur l’image avec la souris pour « ouvrir l’image dans un nouveaux onglet » cela vous permettra de les voir plus grandes)
et d’autres dans les articles de ce site, je n’ais pas encore réalisé une section dans les « Galeries », mais je compte le faire bientôt.
Bien cordialement
Buongiorno.
Sono un allievo vegan della scuola civica di arti visive di Pavia; sto frequentando il corso base di disegno; a breve vorrei iniziare ad usare i pastelli duri tipo Contè à Paris e il prossimo anno probabilmente inizierò a dipingere ad acquerello. Come detto, sono vegan e ho cercato su internet produttori e distributori di acquerelli e pastelli vegan, trovando notizie frammentate. Sto giungendo alla conclusione di autoprodurre ciò che mi occorre. Ho visto la sua intervista su veggiechannell.com e volevo chiederle cosa utilizza lei per produrre le sue opere. Anche in caso di autoproduzione, mi piacerebbe avere riferimenti certi sui pigmenti: pare che anche con i filler non ci siano certezze.
La ringrazio in anticipo per la risposta.
Carlo Busi
Piacere Carlo,
effettivamente non è possibile conoscere tutti gli ingredienti usati dai produttori, ma è tuttavia possibile produrre autonomamente pastelli « classici » (quelli molto teneri a forma di gessetto rettangolare), oltre al pigmento si utilizzano gesso e gomma arabica per quanto riguarda il procedimento ti lascio cercare sulla rete e fare le tue sperimentazioni.
Stesso discorso per l’acquerello, ma qua ti indico una (quasi) ricetta :
Prima di tutto devi preparare la eau gommée: 1/3 di gomma arabica ridotta in polvere finissima e 2/3 di acqua distillata
metti la gomma arabica in polvere in dei sacchetti filtro, mettere in un contenitore e copri con l’acqua distillata per almeno 8 ore, scuoti e stacca i sacchetti dal fondo facendo in modo che tutta la gomma sia ben sciolta.
Poi con pazienza si deve « colorare » con pigmenti questo sciroppo, per aver dell’acquerello in panetti si mette la pasta ottenuta in stampini e si lascia seccare sennò si possono usare come se fossero in tubetto.
Resta un ultimo ostacolo: LA CARTA
tutte le carte sono in principio « incollate » con colla di origine animale, sopratutto le migliori.
L’unica ditta che so per certo, produce anche ottima carta con incollatura « sintetica » è la Hahnemühle ma non so dirti esattamente quale tipo, dovrai cercare di contattarli.
Per quanto riguarda i pigmenti presenti nei colori sui tubetti sono riportate delle sigle che indicano esattamente di cosa si tratta, per decodificarle basta guardare qui : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_couleurs_(pigments) (non ho trovato il corrispondente in Italiano).
Anche se non sarà MAI possibile realizzare un opera « perfettamente » vegan, non scoraggiarti nella ricerca e tieni sempre ben presente che per la Natura e per gli Animali è spesso più mortale utilizzare prodotti sintetici che di origine animale.
Spero di averti aiutato, a presto.
Proca