Avec ce cathode N2 je suis à bon point, je m’approche de la solution pour pailler aux défauts d’incision sur la périphérie de la plaque.
Le cathode nouveau est arrivé !
Miracle ! J’ai eu une vision… enfin, je crois…
Après mon premier et décevant test, avec le cathode N°1 (la « flûte de Pan » ici), une fois le désespoir éteint et en proie au délire, j’ai fabriqué d’emblée une petite spirale avec une chute de fil électrique.
Ne me demandez pas pour quelle raison ce petit « cathode N°2 » marche, mais ça marche !
Il serait bien intéressant qu’un scientifique m’explique cela.
Avec ce cathode N2, une fois placé au milieu d’une plaque à graver de 13 pour 18 centimètres et à une distance d’environs 3,5 centimètres, permet une gravure satisfaisante sur toute la surface avec un temps de gravure de une heure à 0,8 Volts.
Même satisfaisant résultat avec une plaque carrée de 18 centimètres de côté.
Je constate toutefois un léger épaississement du trait gravé, cela s’était aussi manifesté dans les expériences précédentes et je pense qu’il s’agit d’un effet inévitable quand nous utilisons des « vernis » et pas des « masques » en film autocollant.
Ce particulier grossissement de trait, j’ai pu le voir aussi dans les estampes réalisées par les pionniers de cette technique et ce, n’importe quel vernis ait pu être utilisé.
Une curiosité à vérifier parce que je suis curieux:
Une autre chose que j’ai remarqué, et que nous pouvons voir dans l’image, est cette « onde », un petit trait à l’apparence huileuse dans la solution, sans doute un effet optique causé localement par le changement de densité de la solution, dû au passage du courant dans l’électrolyte.
D’autres tests, avec des plaques un peu plus grandes sont en cours, tout cela en attendant de réaliser un grand bain pour des plaques jusqu’à 50 X 40 centimètres… et là c’est un grand défi qui prendra pas mal de temps.